Samedi dernier, nous avons fait un saut à Pensacola. On nous avait dit que c'était une ville historique, très pittoresque et enjouée. En effet, une ville à découvrir. Les Espagnols en 1559 ont tenté de coloniser cette terre au bord du Golfe du Mexique et c'est en 1698 qu'une colonie permanente y a été fondée. Jusqu'en 1821, année où l'Espagne la cède aux États-Unis, la colonie a été successivement sous domination de l'Espagne, de la France, de l'Angleterre, des États confédérés du Sud et finalement des États-Unis d'Amérique. Pensacola a été la capitale territoriale de la Floride jusqu'en 1822.
Le quartier historique appelé Seville Square se compose de maisons restaurées du XIXième siècle où se sont installés boutiques, restaurants, musées et galeries d'art. Samedi dernier après une visite au marché public, nous découvrons ce vieux quartier. Il nous a fallu partager l'espace avec une foire dédiée à toutes les formes de nourriture cuites sur B.B.Q. On en connaît qui auraient profité pleinement. Des camions réfrigérés stationnés dans toutes les rues de la vieille ville, des équipes de cuisiniers à l'oeuvre partout autour de grills intégrés aux camions et les gens qui convergent vers le parc où tous ces mets sont offerts en dégustation et jugés. Une vraie foire, quoi! Voilà qui nous change de notre dune déserte. Fort heureusement, nous dénichons un salon de thé où nous mangeons une salade raffinée au poulet grillé, histoire de rester dans le thème de la journée. Et bien sûr Pierre, avec un verre de chardonnay.
Pensacola c'est une grande ville avec une université d'état. Une ville remplie de boutiques de luxe, de restaurants chics, d'églises de toutes confessions, une ville à la fois riche et pauvre, surtout blanche. Une vraie ville du Sud! Pas comme à Perdido Key, notre chez-nous pour cet hiver, et pour plusieurs autres si la vie nous le permet. Perdido Key est ni un village, ni une ville. C'est une communauté non incorporée qui occupe environ 25 kilomètres d'une dune qui s'étend jusqu'en Alabama. Le sable est gorgé de sources d'eau douce... On raconte que les ingénieurs désignés pour construire le pont reliant la dune à Orange Beach, en ont dénombrées plus de trois cents de telle sorte qu'ils ont dû renforcir les piliers pour éviter qu'ils ne s'enfoncent dans le sable. Cela explique aussi pourquoi toutes les maisons de la dune sont construites sur pilotis afin de répartir la charge plus également.
Les habitants de la dune dans sa partie sauvage sont principalement la souris des plages et la fameuse tortue de mer. Jamais rencontré de souris lors de nos excursions heureusement. Et pas de chance pour la tortue puisqu'elle ne sort de l'eau que pour pondre ses oeufs dans le sable entre mai et septembre. Elle creuse un trou, y pond une centaine d'oeufs et s'en retourne tout bonnement à la mer. Deux mois plus tard, les petites tortues éclosent en même temps et se bousculent vers la mer.
À compter de demain, la météo nous annonce une température d'été, soleil et chaleur. Pour nous ce sera balade sur la dune, baignade, repos, lecture et bonne bouffe. Il nous faut encore prendre des forces pour affronter les derniers soubresauts de l'hiver québécois.
Magnifique reportage,,j'apprends plein de choses grâce à vous! Bises
RépondreSupprimerTexte enrichissant.
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