vendredi 27 mars 2015

Ce n'est qu'un au revoir...

Le jour du départ arrive à grands pas. Demain à l'aube, nous quitterons la Floride pour remonter au nord avec les premiers voiliers d'oies blanches et de bernaches. Nous arriverons à la maison le premier ou le deux avril, à temps pour la course aux œufs de Pâques avec les petits.

Nous emportons avec nous des souvenirs et des images d'un coin de pays paradisiaque. Notre séjour est à classer parmi nos plus beaux voyages à la mer... la Bretagne, l'Île de Miscou, l'Atlantique du sud-ouest de la France et bien sûr les Îles-de-la-Madeleine.

Aujourd'hui nous avons été comblées en découvrant des buissons de glycines et d'azalées à l'état sauvage. Une dernière séance de lecture à la plage. Nous sommes prêtes à entreprendre la remontée vers le nord. 




















vendredi 20 mars 2015

Photos inusitées, insolites, singulières.

Voilà plus d'une semaine qu'il fait soleil, plus de 25C, parfois le mercure monte jusqu'à 29C sur le coup de midi. Nous n'avons plus le temps pour les découvertes dans les environs, tout juste une petite randonnée d'une heure sur la dune, puis c'est l'appel de la plage et de la mer, en fin d'avant-midi et en fin d'après-midi. Comme le Québec nous attend dans une dizaine de jours, plus de temps à perdre si nous voulons emmagasiner le plus de vitamines C possible avant notre été à nous.

Voilà quelques photos prises tout au long de notre séjour. Des photos drôles, insolites, parfois bizarroïdes, étranges ou singulières.

En début de séjour, un coucher de soleil d'hiver capté de notre terrasse.

Un oiseau non identifié au chant envoûtant.

Cactus devant une maison à Destin.

Un pélican au repos.

Non, non ce ne sont pas les Mamies, en tout cas, pas celles que vous connaissez.

Azalée fleurie.

Magnolia dans toute sa splendeur.

Imaginons les avocats québécois faisant de la publicité sur les bancs publics.

Ici  on pellette le sable et non la neige.

Une ombre chinoise...

Grand héron à l'affût des pêcheurs.

Aigrette tricolore peut-être?


Couchers de soleil d'été, captés de la terrasse. 

Catamaran croisant au large de la plage.

Grand-héron en pleine séance de bronzage...

Lunch sur la terrasse.

L'heure de la détente littéraire.

À qui sont ces orteils?
















vendredi 13 mars 2015

Pensacola, capitale de la Floride aux temps des Espagnols

Il y a bien une semaine que nous n'avons pas donné de nouvelles. Non, non, nous ne vous avons pas oubliés, mais il a fait si beau en début de semaine que nous avions de la difficulté à nous extraire de nos chaises de plage.Depuis deux jours, il fait encore chaud mais gris et humide. Place au shopping, course aux aubaines, nous tentons de dénicher quelques vêtements pour nous et des surprises pour les anniversaires à venir.

Samedi dernier, nous avons fait un saut à Pensacola. On nous avait dit que c'était une ville historique, très pittoresque et enjouée. En effet, une ville à découvrir.  Les Espagnols en 1559 ont tenté de coloniser cette terre au bord du Golfe du Mexique et c'est en 1698 qu'une colonie permanente y a été fondée. Jusqu'en 1821, année où l'Espagne la cède aux États-Unis, la colonie a été successivement sous domination de l'Espagne, de la France, de l'Angleterre, des États confédérés du Sud et finalement des États-Unis d'Amérique. Pensacola a été la capitale territoriale de la Floride jusqu'en 1822.

Le quartier historique appelé Seville Square se compose de maisons restaurées du XIXième siècle où se sont installés boutiques, restaurants, musées et galeries d'art. Samedi dernier après une visite au marché public, nous découvrons ce vieux quartier. Il nous a fallu partager l'espace avec une foire dédiée à toutes les formes de nourriture cuites sur B.B.Q. On en connaît qui auraient profité pleinement. Des camions réfrigérés stationnés dans toutes les rues de la vieille ville, des équipes de cuisiniers à l'oeuvre partout autour de grills intégrés aux camions et les gens qui convergent vers le parc où tous ces mets sont offerts en dégustation et jugés. Une vraie foire, quoi! Voilà qui nous change de notre dune déserte. Fort heureusement, nous dénichons un salon de thé où nous mangeons une salade raffinée au poulet grillé, histoire de rester dans le thème de la journée. Et bien sûr Pierre, avec un verre de chardonnay. 


Pensacola c'est une grande ville avec une université d'état. Une ville remplie de boutiques de luxe, de restaurants chics, d'églises de toutes confessions, une ville à la fois riche et pauvre, surtout blanche. Une vraie ville du Sud! Pas comme à Perdido Key, notre chez-nous pour cet hiver, et pour plusieurs autres si la vie nous le permet. Perdido Key est ni un village, ni une ville. C'est une communauté non incorporée qui occupe environ 25 kilomètres d'une dune qui s'étend jusqu'en Alabama. Le sable est gorgé de sources d'eau douce... On raconte que les ingénieurs désignés pour construire le pont reliant la dune à Orange Beach, en ont dénombrées plus de trois cents de telle sorte qu'ils ont dû renforcir les piliers pour éviter qu'ils ne s'enfoncent dans le sable. Cela explique aussi pourquoi toutes les maisons de la dune sont construites sur pilotis afin de répartir la charge plus également. 

Les habitants de la dune dans sa partie sauvage sont principalement la souris des plages et la fameuse tortue de mer. Jamais rencontré de souris lors de nos excursions heureusement. Et pas de chance pour la tortue puisqu'elle ne sort de l'eau que pour pondre ses oeufs dans le sable entre mai et septembre. Elle creuse un trou, y pond une centaine d'oeufs et s'en retourne tout bonnement à la mer. Deux mois plus tard, les petites tortues éclosent en même temps et se bousculent vers la mer.

À compter de demain, la météo nous annonce une température d'été, soleil et chaleur. Pour nous ce sera balade sur la dune, baignade, repos, lecture et bonne bouffe. Il nous faut encore prendre des forces pour affronter les derniers soubresauts de l'hiver québécois.

















P.S. Les deux dernières photos ont été prises à partir d'une affiche dans le parc, vous l'aurez compris.




vendredi 6 mars 2015

Alabama the Beautiful

Ce matin, 1C au mercure, température ressentie -7C. Qu'à cela ne tienne, nous partons à la découverte d'une réserve ornithologique à l'ouest de la dune, en Alabama en fait. Eh oui! Nous sommes bien en Floride mais par la peau des fesses, Perdido Key n'occupant qu'une dizaine de kilomètres à l'est de la dune. Le reste se trouve en Alabama.

Nous ressortons nos vêtements chauds, chandails de polar, tuques de laine, gants extensibles, foulards et manteaux demi-saison pour affronter cette journée frisquette. Golf State Park est un immense territoire balisé et entretenu pour protéger les oiseaux qui viennent nicher au printemps. Des kilomètres de sentiers pavés où promeneurs et cyclistes se côtoient sans encombre tant les sentiers sont larges. Un peu comme le Parc de la Gatineau ou le Bois de Boulogne, en moins fréquenté tout de même. 

Encouragées par les nombreux chants d'oiseaux que nous entendons sans les voir, nous décidons de quitter le sentier balisé pour emprunter un étroit passage qui avance dans la forêt sauvage. La forêt se referme sur elle-même, un peu comme dans la jungle à Iguazu, en moins dense. Spectacle éblouissant, nous identifions des cardinaux, un tangara vermillon, un pic à tête rouge et de nombreux autres trop loin pour les reconnaître. Aucune photo pour faire la preuve de nos découvertes, nous ne sommes pas assez bien équipées en caméra pour les capter. Il faudra nous croire sur parole. Au bout de notre parcours, un terrain de golf embelli par des buissons d'azalées en fleurs à perte de vue.

En route vers le parc, nous identifions un milan du Mississipi et un pélican blanc qui passent au-dessus de la voiture. Toujours pas de photo.

Le temps a fini par se réchauffer, nous avons pu enlever quelques pelures. Et au  retour au condo, le soleil était suffisamment chaud pour nous permettre de prendre l'apéro sur la terrasse en lisant et contemplant le coucher de soleil sur la mer. Quelques moineaux sont venus nous visiter et nous avons pu observer un magnifique héron bleu qui pêchait juste en bas au bord du golfe. La vie rêvée quoi !








P.S. Quelques photos d'un grand héron que nous avons observé de longues minutes au début de la semaine.