mercredi 4 mars 2015

les brumes de Perdido Key

Depuis dimanche, nous vivons dans le brouillard. Surtout dimanche et lundi où, pendant quarante-huit heures, ce dernier nous a accompagné toute la journée. Nous avons décidé d'explorer la région côtière de la Grande Lagune Bleue. Pensacola Beach, Navarre et finalement Destin. Pensacola Beach, c'est le Old Orchard floridien et Destin, un Miami miniature. Navarre Beach c'est plusieurs dizaines de kilomètres de dune semblable à la nôtre. Avec des plages publiques entièrement aménagées et gratuites. Nous avions la sensation de rouler aux Îles-de-la-Madeleine entre deux villages. Pour nous rendre compte que la dune s'étendait jusqu'à Pensacola Beach. 

Lundi matin, le brouillard étant toujours présent, nous décidons de faire malgré tout notre promenade sur la dune. Nous marchons dans le sable au bord de la mer, la visibilité est d'environ cinquante mètres, nous sommes des figurantes dans la série "Les brumes d'Avalon". Subitement, nous voyons à la longue vue une masse écrasée sur le sable. Pas tellement rassurées, nous continuons tout de même notre route. Il s'avère que c'est un monsieur contemplatif assis sur un banc de sable. Nous continuons notre route d'un bon pas et apercevons des traces laissées dans le sable par des petits pieds nus. Les traces nous mènent directement à une femme souriante qui va dans tous les sens à la recherche de coquillages. On jase, on jase, nous apprenons qu'elle a abandonné son mari épuisé pour poursuivre sa cueillette. Mais subitement, se voyant entourée de brouillard, elle s'est mise à avoir peur et a décidé de rebrousser chemin. Finie la figuration pour nous aussi, retour à la maison.

Hier et aujourd'hui, le soleil est au rendez-vous. Le brouillard lève vers dix heures, il faut chaud,  nous marchons au soleil, dépouillées de nos atours hivernaux. Nous endossons enfin nos petites tenues d'été. Dans l'après-midi, longue baignade dans le golfe et séance de bronzage sur la plage. L'eau est ravigorante, pas tellement chaude, mais en bonnes Québécoises, nous ne résistons pas à la vague verte de la mer, habituées que nous sommes aux eaux glaciales de nos lacs et rivières.






















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